Tout comme le protestantisme, le judaïsme n'échappe pas aux défis d'une régulation sans "succession pontificale" ni Magistère incontesté.
Alors que l'élection du prochain grand rabbin de France s'annonce actuellement dans un climat mouvementé, prenons du recul avec le regard sociologique d'une excellente spécialiste, ma collègue GSRL Martine Cohen. Dans le prolongement de ses analyses sur le judaïsme français et sur
l'évolution de la place du Consistoire (lien), voici une tribune sur les enjeux de l'élection du prochain grand rabbin de France, parue avant-hier dans le Huffington Post (lien).




En Europe, les passions sont retombées après le dramatique


"Serions-nous plus crédules que jamais ? C’est possible, mais dans ce cas, le péril nous guette tous. Car des croyances, nous en avons tous…
À défaut d’être justifiées, sont-elles explicables? Sont-elles indispensables ou bien au contraire nuisibles?"
Dans sa synthèse 

En jargon spécialisé, la symbolisation, c'est la faculté que nous avons de développer des représentations. Il s'agit donc d'une activité réflexive qui permet une prise de distance par rapport à l'immédiateté, et procède à une mise en ordre. Elle contribue de manière décisive à la vie sociale et à la culture.











Le nouveau régime de visibilité dans lequel s'inscrit progressivement l'évangélisme francilien (qui constitue une nette majorité des 400.000 protestants d'île de France) est largement nourri par l'apport de l'immigration.