"En 1523, les premiers martyrs de la Réforme luthérienne à l’échelle européenne furent brûlés vifs comme «hérétique » sur la Grand-Place de Bruxelles. Cette page sanglante est reprise dans beaucoup de manuels et ouvrages comme une date-clé de l’histoire de l’Europe, mais elle est absente de la mémoire bruxelloise. Aucune plaque commémorative ne rappelle l’exécution des deux chanoines augustins, disciples de Martin Luther, morts sur le bûcher, ni tous les autres qui ont souffert de la persécution religieuse dans les anciens Pays-Bas au courant du XVIe siècle".
Ces propos de Monique Weis (Université Libre de Bruxelles) s'inscrivent dans une réflexion plus large sur la place du protestantisme dans la mémoire nationale belge, à l'occasion des 175 ans de l'Eglise Protestante Unie de Belgique (EPUB).
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