Avec François-André Isembert, un grand sociologue français s'en est allé.
J'emprunte les mots qui suivent à Pierre Lassave, qui m'a envoyé ce texte et qui l'a très bien connu.
Décédé à l’âge de 92 ans le 18 février 2017 à Bagneux, François-André Isambert était le dernier des membres fondateurs encore en vie du Groupe de sociologie des religions créé au CNRS en 1954 par le juriste Gabriel Le Bras et animé par Henri Desroche. Ce groupe s’est fait connaître à travers sa revue, les Archives de sociologie des religions, devenue Archives de sciences sociales des religions à partir de 1973. Également membre actif pendant une trentaine d’années de la Revue française de sociologie fondée par Jean Stoetzel, Isambert fait partie de cette génération d’après-guerre qui a reconstruit la sociologie en lui conférant l’assise d’une discipline universitaire à part entière. Moins présente dans l’espace public que celle de ses proches collègues comme Pierre Bourdieu, Alain Touraine ou Edgar Morin, l’œuvre d’Isambert appartient aux classiques sur les questions relatives au sacré, à la morale et à l’éthique. La rigueur conceptuelle, la précision historique et la réflexion critique sur le statut du savoir caractérisent son parcours.













Pour qui s'intéresse aux territoires circulatoires de la francophonie, lire et relire cet article important de Dominique Wolton sur le rapport "Francophonie et migrations internationales".











Ce blog n'est pas le lieu où trouver des analyses scientifiques approfondies, que l'on trouvera dans les publications académiques. C'est pourquoi je ne reviens que brièvement ici sur une objection classique faite à la comptabilisation, sous une même ombrelle "EVANGELIQUES", des traditions évangéliques piétistes (accent bibliciste sur la "saine doctrine") et des traditions pentecôtistes/charismatiques (accent sur l'efficacité du Saint-Esprit). Il me paraît tout à fait légitime de choisir de dissocier, dans le décompte, les premiers (environ 200 millions) des seconds (environ 430 millions).